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Isaac Asimov, A table avec les veufs noirs
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A table avec les veufs noirs (Banquets of the Black Widowers), par Isaac Asimov, traduit de l'américain par Michèle Valencia, 10/18, série "Grands détectives", 1984 Night Fall, Inc, 1989 Christian Bourgois Editeur, 1989. Isaac Asimov, né vers le 2 jancier 1920 à Petrovitchi (en Russie) et mort le 6 avril 1992 à New York aux Rtats-Unis, est un écrivain américano-russe, naturalisé en 1928, surtout connu pour ses œuvres de science-fiction et ses livres de vulgarisation scientifique. Mon avis : D'abord parues aux Etats-Unis dans The Union Club Mysteries et dans Ellery Quen's Mystery Magazine, une série d'histoires toutes plus passionnantes les unes que les autres, concoctées par le maître américano-russe de la science-fiction qui fut aussi, on l'oublie parfois, un grand créateur de nouvelles policières (Face aux feux du soleil illustre la "fusion" des deux genres). "Les veufs noirs" est un club très fermé d'amateurs d'énigmes qui se réunissent chaque mois dans un restaurant newyorkais pour examiner des témoignages présentés par un invité surprise . C'est Henri, le serveur attitré, aussi modeste qu'efficace, des "veufs noirs" qui trouve à chaque fois la solution. Dans la nouvelle qui inaugure le troisième volume de la série parue aux éditions 10/18 : A table avec les veufs noirs, il s'agit de comprendre comment le rival d'un mathématicien de génie a réussi à pirater le code d'accès de son ordinateur, composé de 14 lettres, soit, comme le dit le titre "soixante millions de miliards de combinaisons". Henri réussit à trouver la solution en se basant sur seulement deux indices : le mathématicien aime la poésie classique et il exerça jadis la profession de serveur. On reste pantois d'admiration devant tant d'ingéniosité. Jean-Baptiste Baronian a fait remarquer, à juste titre, la parenté dans ses nouvelles entre Asimov et J.K. Chesterton : "Avant d'écrire Le Club des veuf noirs, Asimov a-t-il lorgné du côté de Chesterton ? Il n'en dit rien dans sa préface, préférant citer Hercule Poirot et "ses petites cellules grises". En lisant son livre, on ne peut cependant que songer au créateur du père Brown. C'est peut-être pour cette raison que le plaisir qu'on en éprouve a quelque chose de joyeux."
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