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Claude Lévi-Strauss | PlanetadeLibros

Sous la direction de François Châtelet, "La Philosophie de Platon à saint Thomas", "La philosophie de Galilée à Jean-Jacques Rousseau", "La philosophie de Kant à Husserl", "La philosophie au XXème siècle", Marabout université. "Cet ouvrage - qui, en quatre volumes, présente les idées et les doctrines des philosophes les plus importants, de la Grèce classique à nos jours - est tiré de l'Histoire de la philosophie, oeuvre collective en huit volumes, parue sous la direction de François Châtelet, chez Hachette Littérature en 1972-1973. Le but de cette publication est de rendre accessibles des connaissances indispensables non seulement à ceux qui sont attachés à la philosophie comme discipline, mais encore à ceux qui, plus largement, s'intéressent au mouvement des idées et de la culture...

Gilles Deleuze, une philosophie de nos blessures | Revue Esprit

Gilles Deleuze est un philosophe français né à Paris le  et mort à Paris le . Dès les années 1960 jusqu'à sa mort, Deleuze a écrit une œuvre philosophique très influente et paradoxale, à propos de la philosophie elle-même, de la littérature, de la politique, de la psychanalyse, du cinéma et de la peinture.
Notes de lecture sur l'article de Gilles Deleuze : A quoi reconnaît-on le structuralisme ? (1967)
I."Qui" est le structuralisme ?
Un linguiste : Roman Jacobson - un sociologue : Claude-Lévi-Strauss - un psychanalyste : Jacques Lacan - un philosophe (épistémologue) : Michel Foucault
II. L'origine du structuralisme 
Ferdinand de Saussure (Cours de linguistique générale, 1922) - L'Ecole de Moscou - L'Ecole de Prague
III. Structure et langage 
Gilles Deleuze expique que le structuralisme est lié à la question du langage. (Selon René Girard le structuralisme est né à New-York en 1940 de la rencontre entre Roman Jacobson et Claude Levi-Strauss.)
"Il n'y a de structure que de ce qui est langage." - "Il n'y a de structure de l'inconscient que dans la mesure où l'inconscient parle et est langage." (cf. Jacques Lacan : "L'inconscient est structuré comme un langage."
"Il n'y a de structure des corps que dans la mesure où les corps sont censés parler avec le langage des symptômes."
"Les choses mêmes n'ont de structure que pour autant qu'elles tiennent un discours silencieux, le langage des signes."
IV. Les critères formels de reconnaissance du structuralisme :
1. Le symbolique
Le premier critère du structuralisme est la reconnaissance d'un troisième ordre, à côté de l'ordre du réel et de l'ordre de l'imaginaire : l'ordre symbolique.
"C'est le refus de confondre le symbolique avec l'imaginaire, autant qu'avec le réel, qui constitue la première dimension du structuralisme."
Michel Foucault : histoire des hommes/histoire des idées/archéologie de la pensée
Louis Althusser : hommes réels/relations imaginaires (idéologies)/ domaine plus profond comme objet de science et de philosophie
Jacques Lacan : père réel/père imaginaire/père symbolique (Le Nom-du-Père)
La dimension symbolique est plus fondamentale ; le rapport au réel et à l'imaginaire se constitue à partir du symbolique.
"L'imaginaire se définit par des jeux de miroir, de dédoublement, d'identification et de projection renversées., toujours sur le mode du double."
Selon Gilles Deleuze, la position d'un ordre symbolique est irréductible à l'ordre du réel, de l'imaginaire. Il est plus profond qu'eux.
L'élément symbolique n'est ni une forme sensible, ni une figure de l'imagination, ni une essence intelligible.
2. Le critère local ou de position
Le structuralisme  n'est pas séparable d'une philosophie transcendantale nouvelle, où les lieux l'emportent sur ce qui les remplit.
Les places dans un espace purement structural sont premières par rapport aux choses et aux êtres réels qui viennent les occuper, premières aussi par rapport aux rôles et aux événements toujours un peu imaginaires qui apparaissent nécessairement lorsqu'elles sont occupées. L'ambition scientifique du structuralisme n'est pas quantitative, mais topologique et relationnelle
"Le sens résulte toujours de la combinaison d'éléments qui ne sont pas eux-mêmes signifiants." (Claude Lévi-Strauss)
3.  Le différentiel et le singulier
Pour comprendre les éléments symboliques ou unités de position, il faut revenir au modèle linguistique et en particulier au phonème. Le phonème est la plus petite unité linguistique capable de différencier deux mots de signification diverse : par exemple billard et pillard.
Les phonèmes n'existent pas indépendamment des relations dans lesquelles ils entrent et par lesquelles ils se déterminent réciproquement.

Toute structure présente les deux aspects suivants : un système de rapports différentiels d'après lesquels les éléments symboliques se déterminent réciproquement, un système de singularités correspondant à ces rapports et traçant l'espace de la structure.

Exemple : "Lorsque Lévi-Strauss entreprend l'étude des structures élémentaires de parenté, il ne considère pas seulement des pères réels dans une société, ni les images de père qui ont cours dans les mythes de cette société. Il prétend découvrir de vrais phonèmes de parenté, c'est-à-dire des parenthèmes, des unités de position qui n'existent pas indépendamment des rapports différentiels où ils entrent et se déterminent réciproquement. C'est ainsi que les quatre rapports frère/soeur - mari/femme - père/fils - oncle maternel/fils de la soeur, forment la structure la plus simple. Et à cette combinatoire des "appellations parentales", correspondent, mais sans ressemblance et d'une manière complexe, des "attitudes entre parents" qui effectuent les singularités déterminées dans le système. On peut aussi bien procéder à l'inverse : partir des singularités pour déterminer les rapports différentiels entre éléments symboliques ultimes."

Deleuze donne l'exemple du traitement par Lévi-Strauss du mythe d'Oedipe."

 

 

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