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Batya Gour, Meurtre au philarmonique
Batya Gour, Meurtre au philarmonique

Batya Gour, Meurtre au philarmonique, roman traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz, Librairie Arthème Fayard, 1997

Batya Gour (he) ‏בתיה גור), née Batya Mann le 1er septembre 1947 à Tel Aviv et morte le 19 mai 2005 à Jérusalem, est une écrivaine israélienne, spécialisée dans le roman policier. Gour se met à l'écriture sur le tard, à l'âge de 41 ans. En 1988, elle publie Le Meurtre du samedi matin (Reṣaḥ bšabat babwqer : rwmaʾn balašiy), un premier roman policier qui met en scène son héros récurrent, le commissaire Michaël Ohayon, « directeur des affaires criminelle de Jérusalem »1. Ohayon revient dans cinq autres titres. Dans Meurtre à l'université (Maṿet ba-ḥug le-sifrut), nombre des personnages sont inspirés d'individus réels, issus des milieux académiques israéliens. Presque toujours, les enquêtes poussent le commissaire à s'introduire « dans des milieux fermés décrits avec réalisme et force de détails, apportant au lecteur des éclairages précieux sur certaines réalités politiques israéliennes », notamment dans Meurtre au kibboutz (Liynah mšwtepet : reṣaḥ baqiybwṣ, 1992). Dans Meurtre au philharmonique (ha-Merḥaḳ ha-nakhon : rotseaḥ musiḳali, 1996), l'intrigue policière compte de nombreuses anecdotes sur la musique baroque. (source : wikipedia)

Quatrième de couverture : 

"A la veille de Rosh Hashana (le Nouvel An juif), Michael Ohayon est chez lui, seul, sans la moindre envie de participer aux traditionnelles célébrations. Alerté par des geignements, il découvre un bébé abandonné dans la cave de son immeuble. Il propose alors à sa jeune voisine violoncelliste, Nita Van Helden, de faire croire à l'Administration qu'ils forment un couple afin d'engager une procédure d'adoption. Nita est la benjamine d'une famille de musiciens d'origine hollandaise : le vieux père, Félix, tient une boutique de musique ; le frère Théo, don Juan invétéré, est chef et directeur musical de l'orchestre philharmonique de Jérusalem (dont font partie son frère et sa sœur) et forme le projet de fonder un Festival Wagner, compositeur qui n'est jamais joué publiquement en Israël ; Gabriel, le deuxième frère, est homosexuel et fervent "baroqueux". A l'issue du concert d'ouverture de la saison, où se produisent Nita, Théo et Gabriel, on découvre le vieux Félix mort dans son appartement. deux semaines plus tard, au cours d'une répétition, Gabriel est assassiné...

Michael Ohayon, lui-même grand amateur de musique classique, est chargé de l'enquête. Sa tâche s'avérera particulièrement délicate du fait de sa relation avec Nita, qu'il doit compter - ainsi que Théo, chacun des musiciens de l'orchestre et le compagnon de Gabriel - parmi les suspects. En outre, au fil de ses investigations, il s'aperçoit que la mort du père n'est sans doute pas aussi naturelle qu'elle le paraissait...

La rivalité entre les deux frères, les problèmes liés à la musique et à son interprétation en Israël, le dilemme auquel est confronté Ohayon sont autant de thèmes qui contribuent à soutenir d'un bout à l'autre l'intérêt de cette quatrième enquête du célèbre commissaire."

 

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