A Carnac, l'odeur de la terre
A quelque chose de pas reconnaissable.
C'est une odeur de terre
Peut-être, mais passée
A l'échelon de la géométrie
Où le vent, le soleil, le sel,
L'iode, les ossements, l'eau douce des fontaines,
Les coquillages morts, les herbes, le purin,
La saxifrage, la pierre chauffée, les détritus,
Le linge encore mouillé, le goudron des barques,
Les étables, la chaux des murs, les figuiers,
Les vieux vêtements des gens, leurs paroles,
Et toujours le vent, le soleil, le sel,
L'humus un peu honteux, le goémon séché,
Tous ensemble et séparément luttent,
Avec l'époque des menhirs
Pour être dimension.