"s'ennuyer disait Vladimir Jankélévitch, c'est être sensible au temps pur."
Il y a quelque chose de positif dans l'expérience de l'ennui, comme un espoir, une attente, le refus d'être comblé par une plénitude inauthentique, ce que Pascal appelait le "divertissement".
Notre époque a peur de l'ennui et l'on cherche à combler le vide par tous les moyens.
Les médias et l'industrie du divertissement ont déteint sur l'école. Nous sommes sommés désormais de divertir les élèves, d'être des "animateurs".
Il y a de l'amertume dans le savoir et dans toute expérience qui en vaut la peine (sportive, intellectuelle, amoureuse ou spirituelle), des passage à vide, du vertige, de la souffrance... C'est difficile d'être un homme, d'accepter le manque.
Le manque n'est pas le besoin, le manque n'est pas le vide, le manque n'est pas rien. Le manque est l'autre face du désir.
Lacan avait raison : "le manque nous manque." Aucune console ne peut nous consoler. Rien ne nous manque plus aujourd'hui que le manque.
Il y a quelque chose de positif dans l'expérience de l'ennui, comme un espoir, une attente, le refus d'être comblé par une plénitude inauthentique, ce que Pascal appelait le "divertissement".
Notre époque a peur de l'ennui et l'on cherche à combler le vide par tous les moyens.
Les médias et l'industrie du divertissement ont déteint sur l'école. Nous sommes sommés désormais de divertir les élèves, d'être des "animateurs".
Il y a de l'amertume dans le savoir et dans toute expérience qui en vaut la peine (sportive, intellectuelle, amoureuse ou spirituelle), des passage à vide, du vertige, de la souffrance... C'est difficile d'être un homme, d'accepter le manque.
Le manque n'est pas le besoin, le manque n'est pas le vide, le manque n'est pas rien. Le manque est l'autre face du désir.
Lacan avait raison : "le manque nous manque." Aucune console ne peut nous consoler. Rien ne nous manque plus aujourd'hui que le manque.