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Une douzaine de manuscrits nous ont conservé au total cinquante-six de ses poèmes. Les allusions aux événements et aux institutions du xiiième siècle. (plus précisément des années 1248 à 1277) indiquent que ces pièces étaient destinées à influencer l'opinion des hommes. On ne sait comment elles ont été accueillies et recueillies. Nulle autre trace de cet écrivain, dont l'identité se cache sous un plaisant surnom (Rude ou Ruste bœuf). (source : encyclopédie Laousse en ligne)

 

Rutebeuf

 

 

Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est mort-e
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
Avec le temps qu'arbre défeuille
Quand il ne reste en branche feuille
Qui n'aille à terre
Avec pauvreté qui m'atterre
Qui de partout me fait la guerre
Au vent d'hiver
Ne convient pas que vous raconte
Comment je me suis mis à honte
En quelle manière

Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clairsemés
Je crois le vent les a ôtés
L'amour est mort-e
Le mal ne sait pas seul venir
Tout ce qui m'était à venir
M'est avenu

Pauvre sens et pauvre mémoire


M'a Dieu donné le roi de gloire
Et pauvre rente
Et droit au cul quand bise vente
Le vent me vient
Le vent m'évente
L'amour est mort-e
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait devant ma porte
Les emporta
L'espérance de lendemain
ce sont mes fêtes.

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