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Nathalie Filippi, une Laurentine de 44 ans, enseignait l'espagnol depuis deux ans au collège La Bourgade de La Trinité (Alpes-Maritimes).DR           link

Le temps du deuil n’est pas encore venu pour la famille de Nathalie Filippi. Les obsèques de l’enseignante du collège de la Bourgade de La Trinité ont dû être reportées. Les cérémonies devaient avoir lieu cet après-midi à 14h30 au crématorium de Nice. Mais la justice en a décidé autrement. Le Parquet de Nice a, en effet, décidé hier d’ouvrir une enquête sur les conditions de la mort de ce professeur vacataire d’espagnol de 44 ans qui avait mis fin à ses jours en fin de semaine dernière. Une autopsie devrait être pratiquée aujourd’hui.

Sans attendre la plainte que le compagnon et le père de Nathalie envisageaient de déposer, la justice s’est donc saisie de cette terrible affaire. Dans la journée d’hier, après avoir reçu le témoignage des proches de la victime, les inspecteurs en charge de l’enquête se sont rendus au domicile de l’enseignante, là même où Nathalie Filippi, dans un geste désespéré mais manifestement réfléchi, avait décidé de se donner la mort.

C’est moins sur les conditions du drame –le suicide ne faisant aucun doute– que sur le contexte général autour du drame que les investigations devraient être centrées.


Hier, au gré d’un « J’accuse » bouleversant, Francois Filippi, le père de Nathalie et Serge Baillod, son compagnon, avaient stigmatisé le harcèlement d’élèves voyous, mais aussi l’omertà de l’Éducation Nationale : « De cette action en justice, nous n’espérons qu’une seule chose, c’est qu’on cesse avec l’omertà sur les violences scolaires pour que, jamais, il n’y ait plus d’autres Nathalie Filippi ».

Le SNES-FSU avait, lui, demandé une enquête administrative.

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