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Dossier pédagogique DVD du film Saint Philippe Néri
SAJE Production a sorti en juin 2016 un DVD du film Saint Philippe Néri. C'est un film tous public qui convient parfaitement aux élèves du primaire et du secondaire.
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Notre fondateur : saint Philippe Néri
Philippe n'est pas natif de Rome mais de Florence o ù i le chemin du départ de Florence, Philippe a déchiré l'arbre généalogique que son père lui avait remis ! Il quitte ainsi son pays et sa...
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Saint Philippe Neri (titre original : Preferisco il paradisio), Réalisateur : Giacomo Campiotti - Scenariste : Mario Ruggeri - Producteur : Sara Melodia - avec Gigi Proietti (Philippe Néri), Francesco Salvi (Persiano Rosa), Braidotti Adriano, Chillemi Francesca, La Monaco Sebastiano, Roberto Citran, Silvestro Antonio, Vagni Josafat - Saje Distribution - 17 juin 2016 - 2 heures 6 minutes
Résumé du film : "Dans la ville de Rome du XVIème siècle, mêlant splendeur et conflits, un prêtre se démarque : Il descend de sa chaire pour être dans les rues, et tendre ainsi la main à des centaines d'enfants orphelins qui vivent dans les ruelles sombres. Avec joie, foi et détermination Philippe Neri rassemble autour de lui une petite foule d'enfants ; il chante, joue et danse avec eux, leur redonnant espoir. Il crée le premier Oratoire pour eux : une communauté, où chaque enfant a la possibilité d'envisager un avenir. La hiérarchie de l'Église est cependant effrayée par les méthodes non conventionnelles de Neri, tandis que le pape évolue peu à peu dans son appréciation de l' oeuvre du saint homme..."
Qui est Philippe Neri ?
"Second patron de Rome après saint Pierre, saint Philippe Neri (1515-1595) fut le fondateur de la société des prêtres de l'Oratoire. Il fut canonisé dès 1622 et est fêté chaque 26 mai.
Dans la grande famille – si diverse – de la sainteté, saint Philippe Neri occupe en quelque sorte la place de l'oncle joyeux et espiègle, que ses facéties n'empêchent pas d'avoir une vie intérieure profonde, bien que pudiquement préservée: « Secretum meum mihi (c'est mon secret à moi) », répétait-il souvent en souriant, lorsqu'on l'interrogeait à ce sujet.
Né à Florence, Philippe arriva à Rome en 1532, à l'âge de 17 ans. Il trouva un emploi de précepteur chez un compatriote florentin qui, en échange, accepta de le loger. Durant son temps libre, le jeune homme solitaire parcourait les rues romaines, priant le jour dans les églises, la nuit dans les catacombes. D'un caractère trop indépendant pour rejoindre un ordre déjà existant, il attendait que Dieu lui indiquât le chemin à suivre. Progressivement, il comprit qu'il était appelé à un apostolat tout simple en apparence: celui de la rencontre. Dans les hôpitaux auprès des malades, sur les places publiques au contact des Romains de toutes conditions, dans les rues avec les jeunes désœuvrés…
Ordonné prêtre en 1551, le P. Philippe se consacra au sacrement de la confession et à l'accompagnement spirituel. Il se mit à réunir chez lui, à l'église San Girolamo della Carità, des amis avec lesquels il priait, plaisantait, chantait, lisait la Bible, réfléchissait sur le sens de la vie et sur la foi chrétienne. De ces rencontres informelles et cordiales allait émerger une congrégation originale, celle de l'Oratoire, une société de prêtres séculiers unis non par des vœux, mais par un esprit de charité fraternelle.
À ceux qu'il conseillait, le P. Philippe recommandait de « se jeter tout en Dieu » et d'apprendre à se faire « humbles et petits ». Sa personnalité chaleureuse et attentionnée, attachante et atypique, lui attira beaucoup de disciples. Mais ses idées novatrices et son originalité inquiétèrent certains responsables de l'Inquisition qui le firent étroitement surveiller !
Cette suspicion cessa en 1575, lorsque l'Oratoire fut officiellement reconnu par le pape Grégoire XIII. Le nouvel institut se vit attribuer une petite église en piteux état : Santa Maria in Vallicella. Le P. Philippe, bien que déjà âgé, entreprit aussitôt de faire bâtir une église plus grande, la « Chiesa Nuova » comme les Romains l'appellent encore aujourd'hui. Mort en 1595, saint Philippe Neri y repose désormais.
La ville de Rome, dont il est le patron secondaire après saint Pierre, et l'Église tout entière ont appris de « Pippo buono » (le bon Philippe) que la foi conduit à la joie et que la joie nourrit la foi. (source : La Croix, Xavier Lecoeur "Servir Dieu dans la joie")
Deux livres :
Paroles pour aujourd'hui. Saint Philippe Neri, par Edoardo Aldo Cerrato, 2008, Éd. Téqui, 8 €. Philippe Neri ou le feu de la joie, par Paul Türks, 1995, Éd. Bayard/Centurion.