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20 propositions pour réformer le capitalisme

20 propositions pour réformer le capitalisme, sous la direction de Gaël Giraud et Cécile Renouard, Flammarion, mars 2009, réédité en 2012.

Les auteurs :

Cécile Renouard, née en 1968, religieuse de l'Assomption, est docteur en philosophie et diplômée de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Elle enseigne l'éthique sociale à l'École des Mines de Paris et au Centre Sèvres, et dirige un programme de recherche sur les entreprises et le développement à l'institut Irené de l'ESSEC. Elle a écrit de nombreux ouvrages sur la responsabilité éthique des entreprises.

Gaël Giraud, né le 24 janvier 1970, est un économiste français spécialisé en économie mathématique. Il est jésuite (c'est-à-dire membre de la Compagnie de Jésus) et prêtre catholique. Il occupait la fonction de chef économiste de l'Agence française de développement (AFD) de 2015 à 2019.

Présentation de l'ouvrage :

"En décembre 2008, les auteurs de cet ouvrage s’étaient réunis
pour proposer un vaste programme de réformes. Qui sont-ils ? Des praticiens des marchés financiers, des cadres dirigeants
d’entreprise, des économistes, des philosophes, des mathématiciens, des ingénieurs…

Depuis lors, le « plus jamais ça » du G20 s’est mué en reprise du business as usual. Trois ans plus tard, la récession gagne, la zone euro est en danger, les finances publiques asphyxiées, le secteur bancaire en faillite… Pendant que les banques sont recapitalisées aux frais du contribuable, l’économie réelle est sacrifiée sur les autels de la finance dérégulée et de l’austérité budgétaire. Aussi ont-ils remis en chantier leur programme de réformes.

De la transition énergétique et écologique au statut juridique de l’entreprise, de la titrisation au mandat de la Banque centrale
européenne, du social business à la formation éthique, des marchés de matières premières au droit des brevets, des prix de transfert à l’investissement socialement responsable, ce livre trace un chemin à la fois cohérent, audacieux et réaliste.

L’enjeu est de taille : voulons-nous construire une société sobre, définanciarisée et solidaire ?"

"Jusqu'à quand ? C'est ce que chacun se demande au vu de la tempête économique et financière que nous traversons.

Jusqu'où ? Quand on voit l'état du système bancaire, les difficultés que rencontrent les entreprises et les inquiétudes légitimes sur l'emploi et les conditions de vie...

Et après ? Comment prendre la mesure d'un monde en pleine mutation avec son fardeau d'inégalités ? Peut-on réformer le capitalisme de façon à le mettre au service d'un développement social durable ?

Cet ouvrage, écrit par des experts des marchés financiers et de la finance d'entreprise, par des philosophes, des économistes et des mathématiciens, veut susciter le débat à partir de réformes concrètes : faut-il interdire la titrisation ou supprimer les dérivés de crédit ? Quel rôle jouent les normes comptables dans la débâcle actuelle ? Peut-on imaginer des formes d'impôt transnationales adaptées à la mondialisation ? Comment revaloriser le salariat ? Faut-il remettre en cause l'indépendance de la Banque centrale européenne ?

C'est à ces questions, et à beaucoup d'autres, que ces Vingt Propositions, loin des incantations anticapitalistes, tentent d'apporter des éléments de réponse réalistes, esquissant les contours d'un capitalisme «vert», équitable et pluraliste."

En décembre 2008, les auteurs de cet ouvrage s’étaient réunis
pour proposer un vaste programme de réformes. Qui sont-ils ? Des praticiens des marchés financiers, des cadres dirigeants
d’entreprise, des économistes, des philosophes, des mathématiciens, des ingénieurs… Depuis lors, le « plus jamais ça » du G20 s’est mué en reprise du business as usual. Trois ans plus tard, la récession gagne, la zone euro est en danger, les fi nances publiques asphyxiées, le secteur bancaire en faillite… Pendant que les banques sont
recapitalisées aux frais du contribuable, l’économie réelle est sacrifiée sur les autels de la finance dérégulée et de l’austérité budgétaire. Aussi ont-ils remis en chantier leur programme de réformes.
De la transition énergétique et écologique au statut juridique de l’entreprise, de la titrisation au mandat de la Banque centrale
européenne, du social business à la formation éthique, des marchés de matières premières au droit des brevets, des prix de transfert à l’investissement socialement responsable, ce livre trace un chemin à la fois cohérent, audacieux et réaliste.
L’enjeu est de taille : voulons-nous construire une société sobre, défi nanciarisée et solidaire ?

Liste des vingts propositions de l’ouvrage :

  1. Faire de la fonction sociale de l’entreprise une priorité stratégique: inciter et contraindre.
  2. Pour un contrôle indépendant, financier et extra-financier, des entreprises.
  3. Intégrer l’environnement, le social et la gouvernance dans l’analyse financière et dans l’investissement.
  4. Valoriser le salariat pour redonner sens à l’entreprise.
  5. Rémunérer les opérateurs financiers à leur juste valeur.
  6. Former les analystes et opérateurs financiers.
  7. Titriser mieux, pour réparer les dégâts de la crise.
  8. Transformer les dérivés de crédit en actifs dignes de confiance.
  9. Restaurer la fonction première des marchés à terme de matières premières.
  10. Mettre les mathématiques financières au service du réel.
  11. Améliorer le contrôle des risques.
  12. Réguler les fonds de pension pour sauver les retraités européens.
  13. Réglementer les marchés de gré-à-gré.
  14. Marier Bâle II avec les objectifs de la politique économique.
  15. Rétablir la vérité comptable des dérivés exotiques.
  16. Pour une fiscalité déterritorialisée des multinationales.
  17. Vers des outils de mesure de l’optimisation fiscale.
  18. Instaurer des taxes globales.
  19. Réformer la BCE pour prévenir les bulles.
  20. Pour un capitalisme « vert », équitable et pluraliste.

 

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