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Rémy Chauvin, Le darwinisme ou la fin d'un mythe
Rémy Chauvin, Le darwinisme ou la fin d'un mythe

Rémy Chauvin, Le darwinisme ou la fin d'un mythe, Editions du Rocher, 1997

L'auteur : 

Rémy Chauvin est un biologiste et entomologiste français, né le 10 octobre 1913 à Toulon (Var) et mort le 8 décembre 2009 à Sainte-Croix-aux-Mines (Haut-Rhin). Professeur honoraire à la Sorbonne, biologiste mondialement connu, il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont le Traité de biologie de l'abeille et, aux éditions du Rocher, La Biologie de l'esprit, Le Monde des fourmis, 1994, et Le Monde des oiseaux, 1996. Il a défendu plusieurs causes comme le droit des animaux ou l'étude scientifique et sans préjugés des phénomènes dits paranormaux. 

L'ouvrage : 

"Doit-on définitivement enterrer Darwin ? Ce qui dans une théorie intéresse l'homme de science est qu'elle soit efficace, qu'elle inspire des expériences. Or, est-ce toujours le cas pour le darwinisme ? Après avoir, c'est incontestable, présidé à la naissance de la biologie moderne, Darwin peut-il encore servir ? Quelle est la place du darwinisme dans la biologie actuelle ? Peut-il faire progresser la recherche ?

Certains défenseurs acharnés de ce courant voudraient nous faire croire que le darwinisme permet de tout expliquer ! Ainsi, ne débouche-t-on pas sur une tautologie si l'on affirme que l'évolution naturelle existe puisque les espèces présentes ont évolué ? Ces positions, pourtant âprement défendues par certains darwiniens sont révélatrices des limites des théories évolutionnistes.

Dans cet ouvrage polémique, le professeur Chauvin s'attaque à un mythe. Son essai a de plus le mérite d'ouvrir le débat : un débat que de sages revues comme Science ou Nature se gardent bien de susciter."

Résumé de l'argumentation :

Je commence pas analyser la situation actuelle du darwinisme dans la biologie : elle n'est nullement aussi favorable qu'on le dit, et les théories darwiniennes sont de plus en plus discutées, non seulement en France mais aussi dans le monde anglo-saxon.

a) Nous ne sommes pas en face d'une théorie biologique au sens strict mais d'une offensive du vieux matérialisme contre le "créationnisme" ou plutôt contre le spiritualisme malgré l'inconsistance de ces deux termes. Plusieurs hommes de science s'en aperçoivent d'ailleurs.

b) J'insiste sur le fameux "cercle vicieux" ou "tautologie" du darwinisme, qui n'a pas été jusqu'à ce jour corrigé le moins du monde. La faille principale di darwinisme est d'ordre logique.

c) La théorie qui veut que la sélection naturelle corrige les "défauts" des organismes nous amène ni plus ni moins au finalisme le plus désuet.

d) Le problème central est celui de la mesure : on ne peut mesurer ni la sélection, ni l'adaptation ni même trop souvent l'accroissement d'une population avec suffisamment de précision.

e) Les darwiniens semblent s'en être aperçus sans le dire et prétendent pouvoir procéder à des vérifications de la théorie par les conséquences qu'on peur en tirer ; c'est tout le sens de la sociobiologie suivant laquelle la sélection agissant sur les comportements ou la physiologie et éliminant les dispositifs les moins efficaces doit parvenir à une quasi-perfection. Mais la sociobiologie, malgré sa fécondité, se compose essentiellement d'expériences mal faites ; les prédictions qu'elle prétend faire sont ou naïves ou controuvées (altruisme, investissement parental, fourragement optimum, etc.)

f) Des problèmes essentiels comme ceux de la coévolution restent à peu près totalement inexpliqués.

g) La paléontologie est loin de soutenir les thèses du gradualisme darwinien et ne permet en aucun cas d'extrapoler les résultats d'expériences qui ont duré quelques mois, à l'échelle des millions d'années des temps géologiques.

h) Quant à la génétique, elle condamne sans appel l'extrême naïveté qui a consisté pendant tant d'années, et consiste encore, à attacher un caractère à un gène déterminé. Il est vain de se dissimuler que la génétique sur laquelle les darwiniens comptaient tellement, va les forcer d'ici peu à modifier complètement leurs points de vue sur l'évolution.

i) Il convient de reprendre le problème en s'inspirant davantage de la physiologie que des théories qui ne sont susceptibles d'aucune vérification. L'étude physiologique des panchroniques ou mieux encore des animaux en train d'évoluer sous nos yeux comme le périophtalme, serait plus profitable ; mais elle n'est pas même ébauchée." (p.16-17)

 

 

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