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Mickaël Launay, Le grand roman des maths

Mickaël Launay, Le grand roman des maths... De la préhistoire à nos jours, Flammarion, 2016.

Table :

1. Mathématiciens malgré eux- 2. Et le nombre fut - 3. Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre - 4. Le temps des théorèmes - 5. Un peu de méthode - 6. De Pi et pis - 7. Rien et moins que rien - 8. La force des triangles - 9. Vers l'inconnue - 10. A la suite - 11. Les mondes imaginaires - 12. Un langage pour les mathématiques - 13. L'alphabet du monde - 14. L'infiniment petit - 15. Mesurer le futur - 16. L'arrivée des machines - 17. Maths à venir - Épilogue - Pour aller plus loin - Bibliographie.

L'auteur :

Diplômé de l'ENS Ulm et auteur d'une thèse en probabilités, Mickaël Launay s'emploie depuis plus de quinze ans à promouvoir les mathématiques auprès des enfants et du grand public. Il a crée la chaîne de vulgarisation "Micmaths" sur YouTube. Le grand roman des maths a été couronné par le prix Tangente.

Quatrième de couverture :

"La plupart des gens aiment les maths. L'ennui, c'est qu'ils ne le savent pas.

Dans les temps préhistoriques, les maths sont nées pour être utiles. Les nombres servaient à compter les moutons d'un troupeau, la géométrie à mesurer les champs et à tracer des routes. Au fil des siècles, les Homo sapiens furent bien étonnés de découvrir les chemins sinueux de cette science parfois abstraite, d'une richesse à couper le souffle.

Vous découvrirez que les mathématiques sont belles, poétiques, surprenantes, jubilatoires et captivantes. Le nombre Pi est fascinant. La suite de Fibonacci et le nombre d'or nous entraînent sur des pistes inattendues. Les équations nous mettent au défi et l'infiniment petit vient délicieusement gratter nos esprits de ses paradoxes.

Si vous n'avez jamais rien compris aux maths, s'il vous est même arrivé de les détester, que diriez-vous de leur donner une seconde chance ? Vous risqueriez d'être surpris..."

Extrait de la préface :

"Les mathématiques font peur, mais elles fascinent davantage encore. On ne les aime pas, on aimerait les aimer. Ou du moins, être capable de glisser un œil indiscret au milieu de leurs ténébreux mystères. On les croit inaccessibles. Ce n'est pas vrai. Il est bien possible d'aimer la musique sans être musicien ou d'aimer partager un bon repas sans être un grand cuisinier. Alors pourquoi faudrait-il être mathématicien ou avoir une intelligence exceptionnelle pour se laisser raconter les mathématiques et aimer se faire chatouiller l'esprit par l'algèbre ou la géométrie ? Il n'est pas nécessaire d'entrer dans les détails techniques pour comprendre les grandes idées et pour pouvoir s'en émerveiller.

Depuis la nuit des temps, ils ont été nombreux, artistes, créateurs, inventeurs, artisans, ou tout simplement rêveurs et curieux, à faire des maths sans même le savoir. Des mathématiciens malgré eux. Ils ont été les premiers poseurs de questions, les premiers chercheurs, les premiers remueurs de méninges. Si nous voulons comprendre le pourquoi des mathématiques, il nous faut partir sur leurs traces, car c'est avec eux que tout a débuté..."

La naissance programmée du nombre :

"Le temps a passé et nous voilà désormais au début du IIIe millénaire de notre ère. Une étape supplémentaire a été franchie : le nombre s'est libéré de l'objet qu'il compte ! Auparavant, avec les bulles-enveloppes et les toutes premières tablettes, les symboles de comptage dépendaient des objets considérés. Un mouton n'est pas une vache, alors le symbole pour compter un mouton n'était pas le même que celui qui comptait une vache. Et chaque objet qui pouvait être compté possédait ses propres symboles, comme il avait eu ses propres jetons.

Mais tout cela est maintenant bien fini. Les nombres ont acquis leurs symboles propres. En clair, pour compter huit moutons, on n'utilise plus huit symboles désignant un mouton, mais on écrit le chiffre huit, suivi du symbole du mouton. Et pour compter huit vaches, il suffit de remplacer le symbole du mouton par celui de la vache. Le nombre, lui, reste le même.

Cette étape de l'histoire de la pensée est absolument fondamentale. S'il fallait marquer d'une date l'acte de naissance des mathématiques, c'est sans doute cet instant que je choisirais. Cet instant où le nombre se met à exister par et pour lui-même, cet instant où il se détache du réel pour l'observer de plus haut. Tout avant n'était que gestation. Bifaces, frises, jetons, comme des préludes à cette naissance programmée du nombre." (Le grand roman des maths, J'ai Lu, p.33)

 

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