Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Peter Larsen with Ben Erickson, The Kellner Affair (A paraître en Janvier 2018)

Je viens de recevoir un mail de Peter Larsen annonçant la parution de son livre sur le grand carrossier et résistant Jacques Kellner aux Editions Dalton Watson Fine Books pour Janvier 2018 : The Kellner Affair, A Matter of Life and Death.

"Hello Everyone,

They say that all good things come to those who wait. Well, there sure has been a lot of waiting going on.

The final printing schedule for The Kellner Affair arrived from the printer a few days ago, and finished books will be ready to ship out of Hong Kong in the middle of December.

Transit time to Europe and America is about 4-5 weeks, so books will be in the warehouse and ready to go out by the end of January. As a consequence, we have changed the publication date to 2018.

Please accept our apology for any delayed Christmas presents. Please print out the attachment, put it in an envelope and stick it under the tree for your loved one, if that helps.

As you know, we have been dogged by manufacturing issues as well as (perhaps?) well-meaning, but certainly seriously misguided censorship issues. In the home stretch, we have had some more minor items to deal with. Each individual item was not so much, but when added up they made a difference.

And since we want perfection – or at least what we think is perfection – we were not going to compromise on the last details. Like when restoring a car, we all know it is the last 3% that are the most difficult to achieve, and that it is precisely those 3% that make all the difference. In other words, Ben and Peter are taking the blame for these final delays, while the credit goes to our publisher for being accepting and our ever-patient designer Jodi Ellis for making all of it happen right at the very end.

We repeat: all good things come to those who wait. We think you will like what you see when the book finally arrives.

The very best to all.

Peter Larsen and Ben Erickson

"Le réseau Alibi (1940 à 1944) était un réseau de renseignement de la résistance intérieure française créé par Georges Charaudeau.

Le réseau de renseignement Alibi était présent sur l'ensemble de la France de juillet 1940 à la Libération. Il compta quatre cent cinquante agents répartis dans une vingtaine de sous-réseaux et groupes. Alibi transmettait ses renseignements à l'Intelligence Service britannique (IS) via une quinzaine de postes émetteurs clandestins. Très efficace, Alibi ne compta que quinze morts en quatre ans d'existence (et vingt tués ou disparus pour le sous-réseau Maurice).

Historique du réseau Alibi

Georges Charaudeau (1908-1990), démocrate-chrétien de droite, est en contact avec les services spéciaux français depuis 1936. Lors de l'invasion allemande de juin 1940, alors qu'il veut rejoindre l'Angleterre par l'Espagne, le chef des services secrets britanniques lui conseille plutôt de rester faire du renseignement. Charaudeau monte donc, comme couverture de son réseau, une maison de couture à Madrid. Le réseau Alibi naît ainsi dès le 1er juillet 1940.

Charaudeau rentre en France clandestinement en août 1940 pour organiser un vaste réseau de renseignement, avec notamment l'aide d'un diplomate de l'ambassade des Etats-Unis en poste à Vichy pour le transport, via la valise diplomatique, de courriers, de fonds, d'émetteurs, etc.

En octobre 1941, le réseau subit ses premières pertes. Le sous-réseau Phill, créé en octobre 1940, est décimé. Sept de ses membres sont arrêtés par Lafont et ses hommes (rue Lauriston) entre le 31 octobre 1941 et le 1er novembre 1941 (Archives judiciaires du procès Bonny-Lafont (1944) et dossier d'instruction du procès Durren-Berger (1945)- Archives de France). Conduits au siège de l'Abwehr situé en lisière du Bois de Boulogne ils sont tous interrogés par le directeur Otto, puis dans les locaux de la SIPO (Témoignages de Aileen-Mary Sleator et de sa fille Danièle Schoofs)). Jugés le 20 mars 1942 (Ref Aufhebungsliste aus 1942 - Jugement n° RW 35 G-1 communiqué par Bundesarchiv réf. ZNS-129-Paulin du 08/10/2002) par le Militärbefehlshabers Frankreich (Président juge Eckart), rue Boissy d'Anglas à Paris. Cinq d'entre eux seront condamnés à mort et exécutés par la Wehrmacht dans un fossé du fort du Mont Valérien le 21 mars 1942 et enterrés de nuit et sans témoin dans le carré des condamnés à mort du Cimetière de Thiais (Seine et Oise) par les services de Vichy qui assistaient la Wehrmacht. Il s'agit de : Jacques Raoul Kellner, Industriel, dirigeant de l'usine aéronautique Kellner-Béchereau ; de Georges Auguste Paulin, designer et aérodynamicien automobile ; Robert Stephane Etienne, ingénieur aéronautique ; Fernand Eugéne Fenzi, directeur de l'Ecole supérieure d'Architecture de Paris ; Roger Léopold Alfred Raven, ouvrier prototypiste en carrosserie automobile . Deux autres furent condamnés à cinq années de forteresse. Il s'agit de : Aileen Mary Sleator, épouse Schoofs, mère de famille, déportée en forteresse puis au camp d'Anrath-Jauer (Allemagne),rentrée de camp le 01/06/1945 et Marius Antonin Roubille, contrôleur de la SNCF, déporté à Mauthausen, commando de Gusen (Autriche) assassiné (témoignage d'un codétenu) par un médecin SS en mai 1945 par injection létale.(Fiches individuelles du dossier Alibi/Phill, Archives du Ministère de la Défense, Fort de Vincennes). Le sous-réseau Phill a organisé le premier bombardement des usines Renault de mars 1942 (Cf. Alibi 1940-1944) et informé le MI6 de la construction de la voilure du ME262 (Avion à propulsion - terminologie technique française de l'époque) (Témoignages de Gabrielle Paulin (épouse) et Lucien-Vincent Paulin (frère) (confirmé par le livre- La Libération des Hauts de Seine de Jacques Perrier, préface de Charles Pasqua - Cyrnéa Éditions) L'État français mit 27 ans pour décorer Georges Paulin de la médaille de la Résistance et refusa en 2006 de donner suite à une demande de remise de la Légion d'honneur à titre posthume (comme tous ces résistants des réseaux français collaborant avec le MI6 britannique) Une plaque a été apposée le 20 juin 2006 au 3 de la place du 18 juin 1940, par Madame Odette Chrestienne élue de la capitale sur décision du Conseil de Paris, Monsieur Delanoë étant Maire de Paris.

Les Allemands exigent de l'Espagne l'expulsion de Georges Charaudeau qui rentre alors clandestinement en France en mai 1942, à l'inverse de ce que feront tant d'autres résistants partis rejoindre la France Libre.

Parmi ses nombreux sous-réseau, Alibi compta la réseau du colonel François de la Roque qui faisait remonter des renseignements des nombreux membres du Parti social français.

Le réseau se renforce après novembre 1942 de nombreux cadres de l'Armée d'armistice. Alibi intègre en avril 1944 réseau Maurice qui venait de subir de nombreuses pertes." (source : wikipedia)

Peter me fait part dans un mail daté  du 24 septembre 2017 de ses remarques critiques au sujet de l'article de wikipedia et de celui donné en lien :

Kellner was not chief of the Réseau Alibi

Alibi was not a British réseau

  • Jacques created Kellner-Béchereau, not Georges. He was dead by then.
  • Kellner-Béchereau did not construct carrosseries for automobiles, but was exclusively devoted to airplane manufacture.
  • Phil was not a British réseau.
  • I have not seen any documentation that Kellner or Phill were involved with the réseau Klan.
  • Kellner was arrested in his apartment on the rue Spontini by Lafont’s people.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :