C'est au château de Duino, sur les bords de l'Adriatique, où il avait été invité par la princesse de La Tour et Taxis et trouvé un havre provisoire de paix, qu'en janvier-février 1912 Rilke compose les deux premières des dix Élégies (Duineser Elegien)...
Lire la suiteAu mitan de la nuit...
... la clairière des anges Ils filtrent l'effroi des gisants dans la tendresse du sourire de l'aube, s'abreuvent à la scintillation ardente des sources du silence, versent l'ivresse des noces, dessinent en dansant dans la jubiliation des abîmes, le visage...
Lire la suiteTout malheur te regarde...
Au Peuple japonais " Or watch the things you gave your life to, broken, And stoop and build 'em up with worn-out tools..." (Rudyard Kipling) La Terre s'est disloquée et l'eau a vomi la mort. Dans ce désert du monde, rien, pas même le souffle du Silencieux......
Lire la suiteTom Cheetham : une introduction à la vision spirituelle d'Henry Corbin
Tom Cheetham (Fellow of the Temenos Academy and adjunct Professor at the College of the Atlantic, Maine), auteur de trois ouvrages sur Henry Corbin :The World turned Inside Out, Green Man Earth Angel et After Prophecy, a bien voulu agréer ma traduction...
Lire la suiteGuillaume Apollinaire : Le chat
Je souhaite dans ma maison : Une femme ayant sa raison, Un chat passant parmi les livres, Des amis en toute saison Sans lesquels je ne peux pas vivre. (Guillaume Apollinaire, Le Bestiaire)
Lire la suiteAube de printemps
Se réveiller dans l'innombrable et forcenée jubilation du fracassant gazouillis de ces gosiers ponctuels à susciter la lumière.
Lire la suitePrintemps de février
Printemps de février L'hiver a perdu la mémoire Et le printemps s'est invité Dans les tristes maisons des hommes. Je me suis assis simplement Sur les marches de mon enfance, Pour mieux respirer le soleil Et l'ivre parfum du buis Et j'ai crié dans la douceur...
Lire la suiteGuillaume Apollinaire : Le Pont Mirabeau
"Je n'ai jamais désiré de quitter le lieu où je vivais et j'ai toujours désiré que le présent, quel qu'il fût, perdurât. Rien ne détermine plus de mélancolie chez moi que cette fuite du temps. Elle est en désaccord si formel avec le sentiment de mon identité...
Lire la suiteGuillaume Apollinaire : La Loreley
à Jean Sève À Bacharach il y avait une sorcière blonde Qui laissait mourir d'amour tous les hommes à la ronde Devant son tribunal l'évêque la fit citer D'avance il l'absolvit à cause de sa beauté Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries De quel magicien...
Lire la suiteGuillaume Apollinaire : Mai
Mai Le mai le joli mai en barque sur le Rhin Des dames regardaient du haut de la montagne Vous êtes si jolies mais la barque s'éloigne Qui donc a fait pleurer les saules riverains Or des vergers fleuris se figeaient en arrière Les pétales tombés des cerisiers...
Lire la suite