Un soir où j'avais
pris mon quart dans un navire d'étoiles, tandis qu'un météore mourait, comme le font les hommes, dans un sillage d'or éphémère, une pensée silencieuse me monta du coeur, comme si quelqu'un me
parlait en secret :
"Grandeur des artisans du navire, grandeur des créations humaines, grandeur de l'Homme qui abrite la Beauté dans l'arche de la parole...
En reniant ce qui le dépasse, l'orgueilleux s'amoindrit, mais celui qui reconnaît, salue et vénère, grandit en s'ajustant."
"Grandeur des artisans du navire, grandeur des créations humaines, grandeur de l'Homme qui abrite la Beauté dans l'arche de la parole...
En reniant ce qui le dépasse, l'orgueilleux s'amoindrit, mais celui qui reconnaît, salue et vénère, grandit en s'ajustant."