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Amazon.fr - Petite histoire de la photographie - Walter Benjamin ...

Walter Benjamin, Petite histoire de la photographie, traduit de l'allemand par Olivier Mannoni, suivi de Une photo d'enfance (de Franz Kafka), Edition Payot & Rivages, Paris 2019.

L'auteur : 

Walter Benjamin (nom complet : Walter Bendix Schönflies Benjamin) est un philosophe, historien de l'art, critique littéraire, critique d'art et traducteur allemand né le 15 juillet 1892 à Berlin (Allemagne) et mort le 26 septembre 1940 à Portbou en Catalogne, dans l'Espagne franquiste.

Le livre (résumé) : 

"Tout dans ces photographies des premiers temps était fait pour durer..."

"Pour saisir toute la formidable puissance des images, voici deux essais, l'un de 1931, l'autre de 1934, consacrés à la photographie. Le premier en brosse l'histoire critique, le second s'attarde sur une photo qui obsédait Walter Benjamin : un portrait de Kafka enfant. D'une érudition immense et ludique, parfois sensuels et poétiques, ils proposent deux concepts cruciaux : celui d'aura, sur lequel repose toute la théorie esthétique de philosophe et qui sera développée plus tard dans L'Œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique ; et celui d'inconscient optique, ce "quelque chose" que nous captons sans le savoir en prenant une photographie, grâce à quoi l'on perçoit que si les images peuvent nous parler, c'est aussi parce que nous projetons en chacune d'elles ce que nous avons de plus intime..." (Une photo d'enfance)

Франц КАФКА (1883-1924) - З ЛІТЕРАТУРИ ПЕРШОЇ ПОЛОВИНИ ХХ СТ.

"Il existe une photo d'enfance de Kafka ; rarement la "pauvre et brève enfance" aura donné le jour à une image plus saisissante. Elle sort sans doute de l'un de ces ateliers du XIXème siècle qui, avec leurs draperies et leurs palmiers, leurs tapisseries et leurs chevalets, occupaient une place ambiguë entre la chambre de torture et la salle du trône. Âgé d'environ six ans, le petit garçon s'y tient en costume étriqué, presque humiliant, surchargé de passementeries, dans une sorte de paysage de jardin d'hiver. Des palmiers rigides se dressent à l'arrière-plan. Et comme s'il s'agissait de rendre ces tropiques molletonnés encore plus confinés et étouffants, le modèle tient dans la main gauche un chapeau trop grand pour lui et pourvu d'un large bord, comme en ont les Espagnols. Des yeux d'une immense tristesse dominent le cadre qui leur est prédestiné et qu'écoute le coquillage formé par une grande oreille..." 

 

 

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