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C.G. Jung, Essai d'exploration de l'inconscient
C.G. Jung, Essai d'exploration de l'inconscient

Carl Gustave Jung, Essai d'exploration de l'inconscient, traduit de l'allemand par Laure Deutschmeister, introduction de Raymond de Becker, Denoël/Folio Essais, 1964

Table des matières : I. Biographie - Introduction de Raymond de Becker - L'importance des rêves - II. Le passé et l'avenir dans l'inconscient - III. La fonction des rêves - IV L'analyse des rêves - V. Le problème des types psychologiques - VI. L'archétype dans le symbolisme des rêves - VII. L'âme de l'homme - VIII. Le rôle des symboles - IX. La guérison de la dissociation 

Quatrième de couverture :

"Quelques mois avant de mourir, Jung fit un rêve : installé à son bureau, il parlait, lui dont l'oeuvre ne s'était jamais adressée qu'aux spécialistes, à un vaste public qui le comprenait parfaitement.

Le rêve le décida à écrire le présent Essai d'exploration de l'inconscient qui allait lui permettre de dégager l'importance primordiale de la vie inconsciente dans l'accomplissement de l'individu moderne et de la société.

Dernier ouvrage du grand psychanalyste, Essai d'exploration de l'inconscient, dans lequel Jung résume une dernière fois sa doctrine, est aussi son testament."

Extrait de l'introduction :

Le texte proposé au lecteur sous le titre Essai d'exploration de l'inconscient est un des plus clairs, des plus simples, des plus synthétiques par lesquels Jung a exprimé sa pensée. Il est émouvant de savoir qu'il fut sans doute le dernier d'une oeuvre immense, qui s'étend sur près de soixante ans et dépasse le chiffre de cent cinquante titres d'importance d'ailleurs inégale. Il fut terminé dix jours avant le début de la maladie qui finit par emporter l'illustre penseur en juin 1961.

Dans son édition originale, ce texte faisait partie d'un ensemble intitulé L'homme et ses symboles, ensemble supervisé par Jung mais constituant un travail d'équipe auquel avaient participé quelques uns de ses plus proches collaborateurs : Joseph . Henderson, Marie-Louise von Frant, Aniéla Jaffé et Yolande Jacobi. L'initiative en revenait à un journaliste britannique, John Freeman, qui en 1959, avait été chargé par la B.B.C. d'interviewer le maître de Zurich. A la suite de l'immense succès obtenu sur les écrans de télévision d'outre-Manche par l'humour, le charme et la modestie de son interlocuteur, Freeman avait tenté de le convaincre d'écrire un texte limité qui pût rendre accessible au lecteur adulte non spécialisé les principes fondamentaux de sa pensée. Jusque là, Jung s'était opposé à toute tentative de vulgarisation et, après un refus initial, il finit par y consentir grâce à un rêve en lequel il ne parlait plus, assis dans son bureau, face aux médecins et aux psychiatres venus du monde entier mais le faisait à une foule l'écoutant avec attention et comprenant ce qu'il disait.

cette histoire savoureuse et insolite, illustre l'attitude générale de C.G. Jung envers l'inconscient et l'importance qu'il accorde aux rêves dans la conduite quotidienne de la vie. Mais n'anticipons pas, sinon pour souligner à quelle point cette attitude est moins celle d'un médecin que d'un sage, ou d'un philosophe, ainsi qu'on voudra l’appeler et se propose, non de nettoyer les "écuries d'Augias" que le freudisme nous apprit à voir dans l'inconscient, mais à en utiliser les contenus pour l'enrichissement de la vie et l'accomplissement de la personnalité. En ce sens, Jung est bien autre chose que ce que trop de gens imaginent : une sorte de disciple plus ou moins hérétique de Freud, un satellite dont l'oeuvre ne pourrait être envisagée qu'en fonction de celle du maître de Vienne et ne pourrait lui être comparée ni quant à l’ampleur ni quant à l'importance historique..."

 

 

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