Sören Kierkegaard, Traité du désespoir
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Kierkegaard, Traité du désespoir, traduit du danois par Knud Ferlon et Jean-Jacques Gateau, éditions Gallimard, 1949 "Il y a cent cinquante ans naissait Soeren Kirkegaaard (1813-1855). Le père de l'existentialisme a eu une vie brève et il a écrit ses oeuvres les plus importantes dans un laps de teps de quelques années. Le Traité du désespoir, publié en 1849, est le dernier de ses livres fondamentaux et à la fois synthèse de tous les thèmes majeurs de son oeuvre." "La Maladie mortelle (La page originale portait en sous-titre : "Exposé de psychologie chrétienne à fins d'édification et de réveil par Anticlimaque édité par S. Kierkegaard." (note de l'éditeur) parut en 1849, mais Kierkegaard l'écrivit dans l'hiver et au printemps de 1848. A l'heure où dans le Nord comme ailleurs la passion nationale et démocratique, la plus animale de toutes à ses yeux, secouait le peuple. Kierkegaard, occupé plus que jamais de lui-même après le long détour des oeuvres pseudonymes, s'avance enfin vers ce qu'il appelle sa "guérison profonde". De cette rencontre intime avec le christianisme, de cette disposition à se juger, sort alors un double message qui nous remet comme les clés de son âme : l'un (cf. Point de vue explicatif de ma carrière d'auteur, paru en 1859) , explication providentielle de toute sa production, mais qui l'épouvante et qu'il a retenu jusqu'à sa mort : l'autre qui seul s'accomplit, non sans hésitations pourtant ni réticences, et sous couvert d'un suprême pseudonyme ; ce fut ce traité du ddésespoir que Kierkegaard appela La Maladie mortelle et qui, par-delà la suite extraordinaire d'écrits esthétiques et philosophiques accumulée entre 1842 et 1847, plonge ses racines lointaines dans son enfance et sa jeunesse, dans sa formation religieuse et dans la critique même de sa propre nature." (Jean-Jacques Gateau, mars 1931) Notes de lecture : Lire (au moins) l'intégralité de la préface de Jean-J. Gateau Exorde ; "Cette maladie n'est point à mort." (Jean, XI, 4) et cependant Lazare mourut..." Méditation sur l'épisod de la résurrection de Lazare dans l'Evangile de Jean. La note fondamentale est donnée : comment supporter l'idée de la mort ? Comment vivre dans l'horizon de la mort ? "La maladie mortelle" précise Kierkegaard n'est pas la mort (ni la souffrance, ni les tribulations terrestres). "Le chrétien est seul à savoir ce qu'est la maladie mortelle." Première partie : "La maladie mortelle est le désespoir". En construction !
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