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Ellery Queen, Le char de Phaéton
Ellery Queen, Le char de Phaéton

Ellery Queen, Le Char de Phaéton (The lamp of God), extrait de The New Adventures of Ellery Queen, traduit par Alain Glatigny, Librio

Ellery Queen est à la fois, un pseudonyme collectif utilisé par deux écrivains américains, Manford (Emanuel) Lepofsky, alias Manfred Bennington Lee (1905-1971), et Daniel Nathan, alias Frederic Dannay (1905-1982), tous deux nés à Brooklyn, et le nom du héros principal des romans d'une série du même nom. Sous la signature paraît une célèbre série de romans policiers, dont le héros est le jeune détective amateur Ellery Queen.

Quatrième de couverture : 

"Mystère à Long Island.

Au fin fond d'une forêt jonchée d'arbres morts se dresse une maison de style victorien. Lourde, laide, rongée par le temps. C'est dans cette bâtisse insalubre que vient mourir Sylvestre Mayhew, laissant à sa fille, Alice, un trésor caché dans les murs.

Que l'or ait disparu raflé par le demi-frère et la sœur, on peut le concevoir. Mais que la maison se volatilise du jour au lendemain, ne laissant aucune trace, voilà qui relève de l'hallucination !

Loin de se sentir au Pays des Merveilles, Alice sombre dans la terreur. Heureusement, Ellery Queen veille. Le temps de faire le tour du cadran et la réalité s'impose aussi lumineuse que brûlante, à l'image du char de Phaéton... "

Extrait :

"Rien ne manque à ce "pays des Merveilles", pensa mélancoliquement Mr Ellery Queen. Même l'héroïne s'appelle aussi Alice.

Pour la seconde fois, il regarda. Seule la crainte du ridicule l'empêcha de se frotter les yeux ; d'ailleurs jamais ses sens n'avaient été plus en alerte.

Debout dans la neige, il contemplait comme fasciné l'espace où, la veille au soir, s'était élevée une maison de deux étages vieille de soixante-quinze ans.

- Mais... elle n'est plus là ! dit faiblement Alice de sa fenêtre. Elle...n'est...plus...là !

- Donc, je ne suis pas fou !"

Thorne s'approcha d'eux. Ellery regardait les pieds de son vieil ami qui traînaient dans la neige y laissant de longues traces. Le poids d'un corps humain a donc encore un sens dans ce monde, pensa-t-il. D'ailleurs, il pouvait apercevoir son ombre ; les objets matériels avaient donc encore une ombre. sans qu'il sût pourquoi, cette constatation le soulagea un peu.

- Il n'y a plus rien, dit Thorne d'une voix cassée.

- C'est ce que je vois. (La voix d'Ellery était embarrassée et sa bouche pâteuse. Les mots s'échappaient de sa bouche dans l'air froid et se dissipaient sans écho.) C'est ce que je vois, Thorne !"

Mon avis sur le livre

L'ingéniosité proverbiale du jeune détective Ellery Queen n'est pas de trop pour déjouer une machination diabolique et pour faire toute la lumière sur un meurtre et sur la disparition d'une maison.

Le titre du livre Le char de Phaéton (en anglais The Lamp of God) fait référence à un indice "gros comme une maison" qui met Ellery Queen sur la voie de la solution. Je n'en dis pas plus. 

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