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"Si vous rencontrez un philosophe austère
qui vous dit que rien n'est parfait sur la terre,
soyez bien assurés que s'il vous parle ainsi,
c'est qu'il n'a jamais bu du vin blanc de Quincy."

... écrivait le chanoine Montigny de ce vin exceptionnel qui fait de Quincy l'un des tous premiers vignobles de France.

Nos deux auteurs nous invitent à une redécouverte de la vie des vignerons de Quincy et du travail de la vigne depuis le début du siècle dernier. Ils sont partis, dans ce but, à la "chasse au trésor" enfoui dans les photographies,  cartes postales, étiquettes, diplômes d'honneur, réclames, articles de journaux jaunis par le temps... autant d'instantanés de la vie qui dormaient au fond des placards.

Ils ont souhaité rendre hommage "à tous ces vignerons disparus, connus ou inconnus qui seraient sans doute étonnés de savoir que leurs traditions, leur savoir-faire, les événements joyeux de leur modeste existence puissent aujourd'hui susciter un tel intérêt et faire l'objet d'un livre."

Un hommage particulier est rendu à Emile Roux qui, par sa persévérance, a permis que Quincy obtienne l'appellation d'origine contrôlée.

Le travail de la vigne occupe une large place, mais aussi le moment rude, mais festif, de la vendange.

On participe aux inoubliables Saint-Vincent ("A la Saint-Vincent, l'hiver s'en va ou reprend !") qui se tiennent chaque année le 22 janvier : la rue principale est noire de monde ; les habitants du village défilent dans leurs habits du dimanche, précédés par les musiciens, derrière la statue de saint Vincent portée par le "bâtonnier" (honneur suprême!) et la fière bannière de velours...

On assiste avec un pincement de coeur au départ à la retraite du dernier cheval, auquel succède l'arrivée du premier "enjambeur"... Mais on constate aussi avec plaisir que "le grand noir du Berry" et la vendange à la main ont toujours leur place à côté de la machine à vendanger et de la cuve en inox.

Savourons ce livre consacré à ce charmant village vigneron, en dégustant, bien sûr, un bon verre de Quincy.

Quincy, village vigneron de Maryline Smith et Daniel Péras, aux éditions Alan Sutton, collection Mémoires en images, préface de Philippe Jabaud, ancien maire de Quincy, membre de la confrérie des compagnons du Poinçon.



L’âne grand noir du Berry est une race d’âne originaire du centre de la France (départements du Cher et de l’Indre). La race n'a été reconnue officiellement qu'en 1994. Son berceau se situe dans le sud du Berry, dans le département du Cher.

C’est un âne de grand format (1,35 à 1,45 m au garrot pour le mâle et 1,30 à 1,40 pour la femelle). La robe, à poil ras, est uniformément foncée, bai brun à noir pangaré (bai brun foncé), avec le ventre gris clair.

Cette race fut d’abord un animal de trait, utilisé tant pour les travaux des champs dans le Berry, notamment pour travailler la vigne, que pour haler les péniches le long du canal de Berry et du canal de Briare. Animal docile et fort, il est reconverti de nos jours dans le tourisme et les loisirs, par exemple pour transporter les bagages de randonneurs.

L’effectif de cette race est très réduit, 600 individus recensés en l’an 2000. Une associations d’éleveurs créée en mars 1993, l’Association française de l’âne noir grand du Berry (AFAGNB) travaille, en collaboration avec les Haras nationaux, à la sauvegarde de la race. En 2005, on compte environ 1000 ânes inscrits à l'arbre généalogique (stud-book) dont 32 baudets aptes à la monte.

(source : wikipédia)

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